Un plan tactile de Londres, et sa légende

Plan de ville

Découvrir une nouvelle ville, c’est un plaisir de touriste que j’aime partager. Londres est une belle ville, complexe, multiple, passionnante.

Après tel un voyage de découverte, on aime bien pouvoir s’en souvenir, et les plans de ville constituent pour moi un aide-mémoire important.

Quoi de mieux donc que de réaliser un plan de ville où l’on replacera les lieux clés de la visite : musées, bâtiments du patrimoine, parcs, principales avenues et ponts, mais aussi parcs et fleuves.

Pour cela, il suffit de s’équiper de matériaux très simples. Pour cette carte de Londres, nous avions utilisé avec Émeline du matériel trouvé dans une boutique remplie d’étudiants des beaux arts : une feuille fine et translucide de plastique de couleur bleue, une feuille d’herbe synthétique pour maquette, du papier ondulé rouge, des petits disques en mousse autocollant d’environ 5 millimètre de diamètre, et de 2 millimètres d’épaisseur.

Nous avons complété cet équipement par de la peinture volumique, une étiqueteuse braillede la colle, du ruban adhésif résistant, une allumette pour donner l’échelle, ou encore une machine à écrire Perkins.

carte tactile de Londres

Nous avons utilisé comme support un carton aux dimensions A4, sur lequel nous avons scotché une feuille blanche de mêmes dimensions.

Après avoir esquissé avec un crayon à papier le réseau des rues, nous avions placé les étendues d’eau et les parcs à l’aide des feuilles de plastique transparent et de fausse herbe, puis nous avions découpé et placé les bâtiments importants de notre visite en découpant dans du papier ondulé. Nous avions tracé les principales avenues à la peinture volumique, indiqué les stations de métro utilisées à l’aide des petits disques de mousse.

Le réseau des rues denses avait été dessiné au crayon normal, pour l’esthétique visuelle. Puis nous avions utilisé l’étiqueteuse braille pour indiquer par une lettre ou deux chacun des éléments de la carte.

Enfin, une allumette coupée à la bonne longueur, et accompagnée d’un texte en braille, donnait l’échelle.

En rentrant de voyage, j’ai réalisé à la machine à écrire Perkins une légende détaillant le nom exact de chacun des éléments marqués par la carte.

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