L’audiodescription consiste à rendre accessible à un public déficient visuel le contenu d’une œuvre graphique (vidéo, image, etc.) en la complétant par une bande son qui viendra décrire le contenu graphique.
La plupart des cinémas récents sont aujourd’hui équipés de dispositifs permettant de bénéficier de l’audiodescription pour tous les films projetés, et de plus en plus d’opéras proposent des séances audio-décrites. Il existe aussi des solutions pour profiter de l’audiodescription grâce aux smartphones, comme par exemple l’application GRETA, ou Audio Everywhere.
Cependant, il arrive parfois que ces dispositifs ne soient pas disponibles. Rien de tel alors que de revenir à des choses plus artisanales, en accompagnant le malvoyant par des indications improvisées en direct.
Mais il arrive aussi que l’on ait envie de rendre plus durables ces petites améliorations du quotidien.
Ainsi, j’ai initié avec deux amies il y a un an ADVOXPROJECT, un collectif qui s’est donné pour mission de faciliter l’accès à l’offre culturelle clermontoise aux publics déficients visuels.
L’une des activités de ce collectif est de proposer l’audiodescription de propositions culturelles locales, projets sur lesquels j’ai pu exercer les connaissances construites lors de mes activités radiophoniques.
Si tout se passe comme nous le souhaitons, d’ici une à deux années le festival international du court-métrage disposera en plus de sa séance audiodescription tout public une séance audiodescription supplémentaire destinée aux jeunes publics.