Dans beaucoup de cas, une rétinopathie entraîne la perte des couleurs et des détails fins, parce que les cônes ne font plus leur travail.
Comment faire alors pour continuer à dessiner comme on en avait l’habitude ? On peut bien sûr demander à son entourage de quelle couleur est ce crayon, mais où est l’autonomie et la liberté là-dedans ?
La première astuce que l’on peut adopter consiste à étiqueter chaque crayon avec une lettre en gros caractère, très contrastée, qui reprend l’initiale de la couleur : « V » pour vert, « B » pour bleu, « Vi » pour violet par exemple. L’idéal est de choisir avec l’enfant les lettres à utiliser, afin qu’il soit autonome dès le début.
Il est aussi possible de fabriquer une boîte de rangement dédiée. Pour ma part, j’ai utilisé une boîte à chaussures, que j’ai coupée en hauteur pour qu’elle soit exactement à la hauteur de son couvercle. J’ai ensuite construit des compartiments pour séparer chacune des couleurs, en faisant attention à adapter la largeur au nombre de crayons que nous avions.
Pour finir, j’ai construit un support pour pouvoir afficher les lettres des couleurs devant chaque emplacement, en pliant du papier, et en découpant des encoches pour accueillir les bords des compartiments, afin qu’ils ne bougent plus.